Déploiement accéléré des Zones à Faibles Émissions Mobilité (ZFE-m) : Un levier pour l’air des villes françaises

Tendances principales

Élargissement des périmètres ZFE-m, durcissement des critères d’accès, soutien à l’achat de véhicules propres, développement des infrastructures de mobilité douce.

Enjeux identifiés

Amélioration de la qualité de l’air et de la santé publique, réduction des nuisances sonores, mutation des flottes de véhicules, accompagnement social des ménages les plus modestes impactés par les restrictions.

Décryptage complet

Face à une qualité de l’air encore insuffisante dans de nombreuses agglomérations françaises, les métropoles ont renforcé la mise en place et l’extension de leurs Zones à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m). Ces périmètres restreignent progressivement l’accès aux véhicules les plus polluants, encourageant ainsi l’adoption de modes de transport plus propres tels que le vélo, les transports en commun, le covoiturage et les véhicules électriques. Le gouvernement accompagne ces politiques par des aides à l’acquisition de véhicules propres et le développement d’infrastructures de mobilité douce, dans le but d’atteindre les objectifs de qualité de l’air fixés par l’Union Européenne.

Régions concernées

Principalement les grandes agglomérations urbaines (Grand Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Strasbourg, Bordeaux, Lille, etc.) qui ont un devoir de respecter les normes de qualité de l’air.

Actions mises en œuvre

Définition de calendriers restrictifs par vignette Crit’Air, mise en place de systèmes de contrôle automatisés, subventions pour l’achat de véhicules électriques ou hybrides, développement de pistes cyclables et de voies piétonnes, amélioration de l’offre de transports en commun.

Perspectives à court et moyen terme

Court terme : intensification des débats sur l’acceptabilité sociale des ZFE-m. Moyen terme : amélioration mesurable de la qualité de l’air dans les zones concernées, transformation des habitudes de mobilité urbaine.

Impact attendu

Environnemental : Diminution des émissions de particules fines (PM2.5) et d’oxydes d’azote (NOx), contribuant à la lutte contre le changement climatique. Économique : Incitation à l’innovation dans le secteur de la mobilité, coût d’adaptation pour les professionnels du transport, création d’emplois liés aux infrastructures de mobilité durable. Social : Impact différencié selon les revenus des ménages, nécessité d’un accompagnement fort pour les plus vulnérables, amélioration de la santé publique.

Exemples et références

Extension de la ZFE-m à de nouvelles communes de la métropole lyonnaise.