Bilan d’étape des Contrats de Relance et de Transition Écologique (CRTE) : accélération des projets territoriaux

Tendances principales

Accélération du déploiement des projets de transition écologique territoriaux, renforcement de la planification écologique locale, diversification des financements, montée en compétence des acteurs locaux, optimisation des dispositifs de soutien.

Enjeux identifiés

Mobilisation des territoires face à l’urgence climatique, cohésion territoriale, adaptation des politiques publiques aux réalités locales, simplification administrative, formation et accompagnement des acteurs, financement pérenne des transitions.

Décryptage complet

La Direction Générale des Collectivités Locales (DGCL) a publié un rapport d’évaluation sur l’état d’avancement des Contrats de Relance et de Transition Écologique (CRTE) à mi-parcours. Ces contrats, signés entre l’État et les collectivités territoriales, visent à déployer des projets concrets en matière de transition écologique et énergétique, incluant la rénovation énergétique des bâtiments, les mobilités durables et le développement des énergies renouvelables. Le rapport met en lumière une dynamique positive dans l’engagement des territoires, avec un nombre croissant de projets labellisés et financés. Cependant, il souligne également des défis persistants liés à la complexité administrative, au manque de compétences techniques dans certaines collectivités et à la nécessité d’une meilleure articulation entre les différents dispositifs de financement. Les CRTE sont présentés comme un outil essentiel pour territorialiser la planification écologique et mobiliser les acteurs locaux, mais leur efficacité à long terme dépendra de leur capacité à s’adapter aux réalités de terrain et à simplifier les procédures. Le rapport insiste sur l’importance de la gouvernance locale et du portage politique pour le succès de ces transitions. Les impacts attendus portent sur la réduction de l’empreinte carbone des territoires, la création d’emplois locaux non délocalisables et l’amélioration du cadre de vie des citoyens. Des retours d’expériences variés sont analysés, permettant d’identifier les bonnes pratiques et les freins au déploiement des projets.

Régions concernées

France métropolitaine et outre-mer.

Actions mises en œuvre

Signature de CRTE, labellisation de projets, contractualisation des financements, mise en place de copilotes de projet, organisation de journées d’échanges entre territoires, publication de guides méthodologiques, évaluation des dispositifs.

Perspectives à court et moyen terme

Poursuite de la dynamique d’engagement des territoires, amplification des financements fléchés vers les projets de transition, essor de nouvelles formes de coopération territoriale, renforcement des compétences locales en matière de planification et de gestion de projet écologique, ajustement des cadres réglementaires pour faciliter le déploiement.

Impact attendu

Environnemental : Réduction des émissions de gaz à effet de serre, préservation de la biodiversité, amélioration de la qualité de l’air. Économique : Création d’emplois locaux dans les secteurs de la rénovation, des énergies renouvelables et des mobilités durables, stimulation de l’innovation, développement de filières locales. Sociétal : Amélioration du confort et de la santé des habitants, renforcement du lien social et de la participation citoyenne, création de territoires plus résilients. Politique : Renforcement de la décentralisation, légitimation des politiques écologiques par l’action locale.

Exemples et références

La région Occitanie, pionnière dans la mise en œuvre de ses CRTE, a vu le lancement de plusieurs projets d’envergure concernant la rénovation des bâtiments publics, le développement de réseaux de chaleur urbains basés sur la biomasse, et la création de zones à faibles émissions (ZFE) dans ses métropoles. Ces initiatives sont soutenues par une ingénierie territoriale dédiée et des dispositifs de cofinancement croisé entre l’État, la région et les intercommunalités.